Grands tableaux, grandes âmes, grandes pièces, hauteur sous plafond.
Les fondations accueillent des chapelles aux âmes ignées. Sally Gabori à la fondation Cartier, nichée dans le géant aquarium sylvestre qui devient cette chapelle incroyable accueillant une émergence puissante, dans une exposition de très larges formats, des formats bateaux, des pirogues l’on serait tenté de comparer. Puisqu’ils permettent d’aborder une île interdite à ses habitants, par les effets d’une politique aveugle des australiens dans la gestion des populations aborigènes. De l’ile Bentinck du détroit de Carpentarie d’où fut débarquée Mirddingkingathi Juwarnda Sally Gabori Gabori (Mirdidingki est son totem de conception, la crique où elle est née, Juwarnda c’est le dauphin. Petite femme qui peint la largeur, la hauteur au long et à plein de ces formats avec un usage des couleurs au brut, ou le blanc agit comme un médium qui provoque les teintes, ou les couvre et agite les contrastes, sans mélanges ni déclins, pour une artiste de 80 ans qui peignit total...