Zoe Thonet, et nous, bêtement, c’est qu’on est étonné, en effet, par cette jeune Zoé, qui nous invita le samedi 22 Octobre 22 entré dans la galerie du Crous à caresser les tuyaux de ces sculptures qui se tordent et twistent là. Dans une exposition, entre les autres propositions originales et piquantes, sélectionnées par un panel exigeant parmi les dossiers des jeunes diplômés des filières des beaux-arts nationaux. Elle a suivi sa formation aux ENSPAC (Cergy), pour ensuite suivre ensuite une formation en ferronnerie d'art l'atelier EB (Erwan Boulloud), ce qui laisse songeur tant l’on est questionné par sa silhouette fluette et élégante, oui c’est que le roseau plie et ne rompt pas... Originelle, en fait ,car son travail prend racine dans les premiers temps des concerts humains, ceux des grottes pariétales où de nombreuses publications, suite aux recherches récentes de paléontologie qui auront investigué les pratiques cérémonielles et artistiques des grottes. Celles ou ceux qui peignaient les troupeaux de chevaux, le brame des cerfs ou la périlleuse chorégraphie des troupeaux de lionnes des plaines l’ont fait dans une ambiance sonore. Les artistes ou prêtresses de ces temps s'accompagnaient des vibrations de coups portés sur les stalactites entre autres résonances, ou renvoyant les voix, décuplant leurs forces, selon l’angle où étaient psalmodiées et chantés les tubes de l’époque diffusés en échos calcaires.
La surprise est donc formelle et totale quand des formes dansantes, comme des orgues entrelacés que Zoé Thonet a forgée, émerge des sonorités insolites selon la fréquence et le rythme des passages de paumes que le public porte sur ces sculptures, du bout des doigts de la caresse de la paume jusqu’à l’échauffement. L’enchantement de la surprise nait du geste.
Depuis l’entrée de la galerie, visible depuis la rue, c’est la large modélisation d’un système coronarien à nu, d'un orange mat, qui accroche le regard et les interrogations invitant à entrer dans la galerie. On souhaite une longue vie aux explorations formelles de Zoé Thonet mêlant, le son, les volumes en des rites étranges et envoutant, puisqu’à l’origine grecque Zoé est Zooey = la vie, une histoire qui s’écrit.
Du Printemps@ Bordeaux – depuis fin Mai retrospect mars 25. 23 Mai - Boogie Workout, l’exercice physique du piano, galerie Christoly ? Working out arpeggios. ©BBoucquey De passage entre la représentation de l’association « les coulisses des histoires de Bordeaux », sur l’esplanade du Fort du Ha, où se joue, en un épisode révolutionnaire témoin de la fin de la terreur et la chute de Robespierre/ Thereza Carbarrus ressuscitée par l’actrice et son accompagnant porte drapeau tiennent le haut du pavé, elle y vibre son témoignage de survivante de la terreur à Bordeaux, entre sonneries du tramway et sirènes de police, un vrai challenge. Alban de Courrèges et Baptiste Pelou semblent aux manettes de ces productions, qui se sont déroulées tout le week-end, à la cathédrale St André, Notre Dame, la Porte Caillau et la place de la Bourse, des mises en scène d’épisodes de l’histoire de Bordeaux avec pour décor ces lieux de visites patrimoniaux et semble-t-il un petit c...

Commentaires
Enregistrer un commentaire